Dans la pub on est aujourd’hui envahi de slogans incroyables, de promesses toujours plus folles, d’arguments plus percutants les uns que les autres.

Les départements Marketing nous expliquent qu’on vit dans un monde de plus en plus génial, qu’on mange des produits de plus en plus sains, que nos vêtements voyagent de moins en moins. Bref, que grâce à nos achats la Terre se porte de mieux en mieux.

Pourtant, quand on se renseigne un peu,  pas mal d’études scientifiques tendent à montrer que notre modèle économique n’est pas si bon. Ni pour nous ni pour la planète.

Alors, soit les scientifiques se plantent royalement  - mais quand même, ils doivent être sacrément nuls en maths parce qu'il y en a un paquet qui arrive aux mêmes conclusions ! - soit…

Soit, vous l’avez compris, les génies de la pub se moquent (un peu) de nous !

Et bien souvent avec notre consentement, on ne va pas se mentir. C’est tellement plus sympa de se dire qu’on achète un produit bio (So healthy les amis !) plutôt que de regarder son bilan carbone. Notre conscience reste vierge et nos habitudes inchangées.

C'est là qu'on intervient et que Maison FT prend du sens. On propose à notre petite échelle une autre vision du marketing : un discours simple et vrai. Pas de punchline percutante ou d'argument massue, mais des mots sincères pour vous parler de nos vêtements en toute transparence. On se dit que c'est comme ça que les gens nous donneront leur confiance.

Et ça commence par la manière de fabriquer nos vêtements. Nous travaillons avec des fournisseurs de qualité.

La qualité est notre point-clé. Pas de compromis malgré les propositions de fabricants asiatiques nous faisant miroiter des marges stratosphériques comparées à l'Europe.  

C’est une bonne qualité d'assemblage ainsi que des tissus de bonne facture qui permettent aux vêtements de durer dans le temps, et donc de les rendre plus écolos. Rappelons-nous que pour un kilo de coton cultivé, il faut 5000 litres d’eau. Autant dire que chaque vêtement qu'on n’achètera pas représente une belle économie d’eau. Et que le vrai vêtement écoresponsable est celui qui peut être porté 50 fois sans bouger.

Aussi, nous faisons fabriquer nos vêtements en Europe, et plus précisément en France et au Portugal. Cette zone géographique peut être vue comme une contrainte étant donné qu’elle limite le nombre de fabricants disponibles et que les coûts de fabrication sont beaucoup plus élevés qu’ailleurs. 

En réalité nous la voyons comme une chance. Pour deux raisons.

Il faut environ deux mois de travail pour caler une production de 5000 pièces. Deux mois où l’on échange par mail, par téléphone, parfois de vive voix. Caler un rendez-vous sans penser au 8h de décalage horaire, partager une vision commune de la mode, parler de points techniques dans sa langue natale sont des points primordiaux si l’on veut atteindre le vêtement voulu dans la qualité souhaitée. Sans parler des allers-retours à faire en urgence car il y a eu problème dans la couture des étiquettes (ça sent le vécu 😬 ).

Cette proximité géographique, temporelle et culturelle avec nos fournisseurs nous a ouvert les yeux sur une chose : nous ne pouvons pas faire autrement que de produire près de chez nous, en Europe. Outre le bilan carbone réduit, nous devons être proches de nos fabricants pour être réactifs.

Le circuit court est donc un choix mais c’est aussi une obligation.

Et ça tombe plutôt bien, il paraît que c’est bon pour Mère Nature également. Comme quoi, on peut parfois lier l’utile à l’agréable. Ou plus exactement on peut faire du beau et bien.

Sans se dire que tout est parfait, on retomberait dans les fameux travers du Marketing.

Mais ayant conscience des points à améliorer -notamment sur l’eau - et en cherchant des alternatives durables pour continuer à développer cette mode plus propre.

"Pour que demain soit meilleur qu’hier".

Ça ferait un beau slogan ça non ? 😜